Si cet article est en ligne, c’est que je suis partie.  À Bali. Jusqu’à ... Je ne sais pas.

Parfois, notre corps nous lâche. Et c’est un appel à l’aide. J’en ai fais les frais en juin dernier. Un burn-out comme les médecins disent. Moi, j’ai culpabilisé, et j'ai eu honte. Et puis, j’ai pensé à moi. Je n’en pouvais plus . Je ne me reconnaissais plus. C’est devenu vital, un appel à l’aide , un cri du désespoir au fond de moi : IL FAUT QUE JE PARTE. Il faut que je me retrouve. 

Quand cela ne va pas , je fuis. Mais cette fois ci, j’ai voulu partir, mais différemment. Prendre le temps de régler les choses importantes. Prendre le temps de me faire aider. Prendre le temps, d’aller mieux, pour partir dans de bonnes conditions. 

Et c’est ce que j’ai fais. Bien sûr, je n’avais pas prévu ni anticipé l’événement douloureux que j’ai vécu en septembre, sur lequel je n’arrive toujours pas à mettre des mots. Mais, quand je suis arrivée à la clinique, et que mon papa m’a dit «  on a qu’une vie , il faut que tu profites. tu seras parfois déçue , tu seras parfois triste, mais tu n’as qu’une vie. Alors profites ».

Ma vie est plus que chamboulée ses derniers temps. J'ai fais beaucoup de tri, dans tous les sens du terme. J'ai aussi renoué avec certaines personnes, je me suis excusée auprès d'autres, j'ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, j'ai soudé des liens trés fort avec d'autres. Tout cela, pour partir sereinement, et revenir plus tard, apaisée, pour ne plus être ce poids mort qui ne me ressemble plus. Je n'ai plus envie de faire semblant, voila. 

Alors , je vais profiter. 

Je vais prendre le temps.

Je vais me retrouver, 

Et puis, je reviendrais . 

Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse qu’à l’heure où j’écris ce texte . 

Merci de me suivre,